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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/341

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en bâton ; on le tiendra avec une pincette de fer, & on y mettra le feu ; puis on laissera dégouter dans une terrine à demi-pleine de vin blanc, le souphre allumé ; on versera ensuite ce vin dans un pot, & on le conservera pour l’usage suivant.

On en mettra dans un plat ce qu’il en faudra pour y tremper les mains, & se les y laver ; on les y trempera l’espace d’un quart d’heure. On recommencera plusieurs fois le jour ; ayant soin de ne point faire servir plus d’une fois le même vin.

Ce remede vaut mieux que tous les onguents qui sont en usage contre la galle ; nous avertirons sur cela, que dans la plûpart de ces onguents, il entre du vif-argent, & que le vif-argent est ici fort dangereux.

Il y a des galles critiques qui viennent sur la fin de certaines maladies, & qui en présagent la guérison parfaite. L’on ne doit rien faire à celles-là, il faut les laisser aller leurs cours. Si cependant elles duroient trop, on peut sans crainte, y remédier par les secours ci-dessus, ces secours n’étant pas de la nature de ceux qu’on employe ordinairement contre la galle ; lesquels repoussent l’humeur en de-