Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/103

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matieres étrangères à sa Profession, comme sur la Musique, par exemple ; mais qu’un homme qui a le discernement & la science des mots ; qu’un Medecin qui a à parler de Physiologie, ne comprenne ni la force, ni la valeur des termes, c’est ce qui fait peur pour le public, & pitié à tout le monde. Que ne les prenoit-il ces termes, sur le ton plaisant, car il y est plus heureux ? Le cœur n’a de force que pour pousser vingt livres de sang, & on lui attribuë celle de soûtenir l’effort de trois mille livres ; voilà un étrange paradoxe pour le Journaliste : Cette expression le surprend, parce qu’il ne paroist pas également habile en Anatomie. Il est des parties qu’il connoît bien mieux que d’autres ; le bas-ventre, par exemple, est de celles qu’il a singulierement étudiées, il en connoît les reservoirs, la capacité,