Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/134

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t-il, l’urine n’évacuera qu’en partie & tres-imparfaitement la matiere de la transpiration, & elle ôtera d’ailleurs au sang la serosité qui lui sert de vehicule, & le mettant à sec en rallentira le cours. »

Qu’on ne demande point comment M. Hecquet peut accorder ces deux choses ; l’une, que l’évacuation par les urines ôtera toute la serosité du sang & le mettra à sec ; & l’autre, que cette évacuation, lors mesme qu’elle est procurée par les diuretiques les plus efficaces, se fait trop lentement, & chasse à peine quelque verre d’urine ; c’est un mystère qui passe les lumieres communes. M. Hecquet, pour convaincre encore mieux ses Lecteurs de l’insuffisance des diuretiques, pour suppléer au défaut de la transpiration, ajoûte[1], « que souvent la cause des maladies est un volatile vicieux, une bile exaltée qui

  1. Réponse au Journal, p. 193.