Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/135

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sublime le sang vers les parties superieures, & par là s’oppose à ses secretions dans les reins ; que c’est aussi quelquefois un acide qui l’épaissit, & le coagule : que dans ces deux cas le diuretique ne fera rien, & qu’on évacuera la serosité, laissant la cause de la maladie confuse dans le sang. »

On ne doit point s’étonner de voir dire ici à M. Hecquet, que la cause des maladies soit quelquefois un acide qui épaissit le sang & le coagule, après lui avoir vû dire le contraire dans la These sur la saignée ; car il faut bien observer en quelles occasions M. Hecquet dit les choses. Si dans sa These sur la saignée il nie que le défaut de transpiration, d’où procèdent, selon lui, toutes les maladies, vienne quelquefois d’acides qui coagulent le sang, c’est pour détruire l’objection qu’il s’y propose : que la saignée n’estant