Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/137

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mais M. Hecquet répond à cela en deux mots : « Le Journaliste, dit-il[1], auroit pû trouver dans Sanctorius dequoi redresser ses idées, & y apprendre, que la sueur est contraire à la transpiration, & que par consequent, c’est s’y prendre mal que de faire suer un malade qui ne transpire pas. » C’est bien dommage que M. Hecquet fasse une réponse si courte, & qu’il n’ait pas au moins rapporté les paroles de l’Auteur qu’il cite ; il auroit rendu en cela un service considerable à ses Lecteurs, qui pourroient bien avoir quelque peine à trouver dans Sanctorius[2], ce qu’on suppose que le Journaliste y auroit pû trouver si facilement ; car tout le monde ne possède pas Sandorius comme le possede M. Hecquet : mais puisque la sueur est contraire à la transpiration,

  1. p. 197.
  2. Voyez Sanctorius, chap. 10. Aphor. 43. chap. 4. Aphor. 27.