Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/141

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qui sont obligez de faire sur les Vaisseaux la fonction de Medecins, ce que l’experience de cinq Campagnes m’a pû apprendre sur la nature & sur les remedes de ces fiévres.

A la faveur de cet avertissement M. Bates décrit les fiévres dont il s’agit, & la maniere dont elles se guerissent. Ces fiévres, dit-il, n’attaquent gueres que ceux qui, après la chaleur du jour, vont prendre le frais sur le tillac. Elles commencent toûjours par un frisson & un tremblement violent, par des lassitudes & des douleurs universelles, se finissent quelquefois par une sueur abondante qui emporte tout d’un coup le mal. Mais pour l’ordinaire on n’en est pas quitte à si bon marché. Le frisson est le plus souvent suivi d’une chaleur considerable, de grands maux de teste, de vomissemens, & de nouvelles douleurs. M. Ba-