Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/142

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tes est persuadé qu’il ne faut chercher la cause de ces maladies, que dans la matière transpirable retenuë par le froid exterieur, laquelle accompagnée des corpuscules de l’air froid introduits au dedans par les routes de la transpiration mesme, excite d’abord les frissons & les tremblemens, & ensuite si la nature est assez forte, s’échappe par les sueurs, sinon, allume la fiévre, & produit les autres accidens qu’on vient de marquer. L’Auteur, pour justifier son sentiment, dit, qu’en examinant avec le Microscope la peau de ces sortes de malades dans le temps de leur accés, elle ne laisse voir aucune trace de la liqueur dont la peau est toûjours humectée dans l’estat naturel, quelque seche qu’elle paroisse d’ailleurs. Cela posé, il veut que cette idée de transpiration interrompuë, fonde tout le traitement de la maladie, lequel ne doit