Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/159

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ce que si on laisse passer ce commencement, & qu’après avoir apprehendé de donner dans ce temps-là au malade quelque chose de trop fort, on veüille y venir sur le déclin de la maladie, lorsque le corps affoibli n’est plus en estat de le souffrir, on est en danger de faire une grande faute : Ils citent l’article vingt-deuxiéme du 3e Livre des Maladies, où il veut qu’on purge les pleuretiques bilieux avant qu’ils commencent à cracher une salive épaisse & bilieuse : Et pour faire voir jusqu’où il poussoit la necessité de purger au commencement des maladies, ils citent l’article trente-neuviéme du Livre des Fractures, où parlant des fractures de l’os de la cuisse, il dit, que, quand l’os a esté remis, il faut purger dès le mesme jour avec l’ellebore : Ils citent enfin un grand nombre d’autres exemples qu’il seroit trop long de rappor-