Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/191

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seconde, parce que si l’on ne se presse alors, elles ne manquent pas de se fixer sur quelque partie considerable. Et un peu plus bas, il ajoûte[1], que dans une maladie dangereuse & violente il ne faut pas apprehender de purger l’humeur cruë : Qu’il y a du danger d’attendre alors une coction, qui quelquefois ne doit point arriver.

Enfin, pour finir un détail qu’il seroit ennuyeux d’étendre davantage, il faudroit envoyer à M. Hecquet la Faculté mesme de Medecine de Paris, laquelle sur le rapport qu’on lui fait, que la doctrine d’un Livre qu’on a examiné par son ordre, est opposée à la temerité de ceux qui purgent indifferemment en toute rencontre, & à la timidité des

  1. In morbo gravi, periculoso vel ancipiti, crudæ materiæ nonnihil purgatione demendum initio ante concoctionem, quæ fortasse futura non est, aut posteà acceleratur portionis alicujus detractione, quod Hippocratis consilium est.