Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/192

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autres qui n’osent purger avant la coction des humeurs, tres-peu instruits, ajoûte-t-on, de la conduite d’Hippocrate[1], qui usoit tres-souvent de purgatifs dans la crudité mesme la plus outrée, prononce, que sur ce rapport & sur celui des autres qui ont esté commis à l’examen du mesme Livre, elle approuve l’Ouvrage comme tres-utile à ceux qui veulent s’instruire dans la Pratique de la Medecine[2].

Après de tels exemples, qui ne s’étonnera que tant de Medecins éclairez ayent si mal pris le sens d’Hippocrate, & n’ayent pas vû, comme l’a vû nôtre Auteur, ce que signifie l’Aphorisme dont il s’agit. Car enfin, il semble qu’il ne faille que lire cet Aphorisme, pour connoître

  1. Voyez la quatriéme Approbation du Livre intitulé, Pratique des Maladies aiguës.
  2. Le Livre intitulé, Pratique des Maladies aiguës. Voyez l’Approbation de la Faculté.