Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/199

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pable de s’emporter & de se mutiner. Ils diront de plus, que l’Auteur en convient plus haut, lorsqu’il dit, que la fougue appartient aux humeurs cruës, & que c’est pour cela qu’au commencement des maladies elle est si frequente ; au lieu que l’orgasme qui est la coction mesme de l’humeur est alors tres-rare. Mais il est facile de voir que cette objection allant à faire entendre que cet Auteur se contredit, elle devient par cela mesme frivole & indigne de réponse, selon cette excellente maxime, que ce qui prouve trop, ne prouve rien.

Après avoir si doctement expliqué l’Aphorisme d’Hippocrate, il jette un petit trait de railerie sur le Journaliste, en disant[1], que si le Journaliste met au jour des Commentaires sur les Aphorismes d’Hippocrate, il n’y oubliera pas sans doute, de rendre raison pourquoi l’orgasme si

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