Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelques Medecins qui ont pratiqué dans le Levant, on ne voit pas dans ces pays-là tant de fiévres aiguës qu’on en voit chez nous & chez nos voisins, ce qui pourroit bien venir, selon la remarque de quelques Medecins, de ce que dans ces pays-là, la transpiration estant si grande, qu’Hippocrate mesme n’y a pas remarqué de petite verole, il y resteroit dans les corps moins de matiere capable de produire des maladies aiguës. Il n’y a pas d’apparence neanmoins que le Journaliste qui connoist à present les sentimens de M. Hecquet, ose les contredire, il doit redouter à l’avenir un tel adversaire.

Quoiqu’il en soit, il resulte de tout ceci, que lorsque Hippocrate dit, que l’orgasme arrive rarement au commencement des maladies, il ne le peut dire que pour l’une de ces trois raisons, ou parce que, selon lui, il y a en ge-