Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/209

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gement que le sang va prendre, que de faire de nouvelles déterminations, que de rappeller les oscillations, que de porter, les humeurs ailleurs, que d’affoiblir par une fausse attaque celle que la maladie forme ailleurs. Car ce sont là les effets que les purgatifs donnez dans le commencement d’une maladie, ont coûtume d’operer, selon lui. Mais ce ne seroit pas le connoître comme il faut, que de l’accuser de se contrarier. Ce qu’il vient de dire n’est point une contradiction, ce n’est qu’une Enigme, & une Enigme dont les Lecteurs ne doivent se prendre qu’à leur peu de penetration. Il ne faut pas en lisant ce qu’écrit M. Hecquet, s’arrêter à l’écorce des paroles ; & si l’on trouve quelque obscurité dans les propositions qu’il avance, on doit se souvenir alors de l’avis que donne Quintilien à ceux qui lisent les grands Au-