Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/216

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eux, de purger à la fin de l’accès. Si sur la fin de cet accès la sueur est abondante, ils attendent que la sueur soit finie, & prescrivent ensuite le purgatif, qui réüssit alors heureusement, comme on le voit tous les jours en plusieurs occasions, & comme on l’a vû, entr’autres, dans le traitement des fiévres qui regnerent l’Automne 1708, à la campagne & à Paris. Après les purgatifs, ils donnent quelquefois dans les jours d’intermission, l’écorce de Quinquina, & cela parce qu’ils sçavent par experience, quoiqu’en disent quelques nouveaux, & particulièrement Morton, qu’on ne doit point présenter le Quinquina sans avoir vuidé les premieres voyes. On remarque mesme, que la pluspart des specifiques qu’on donne dans la fiévre tierce, sans avoir évacué auparavant, ne servent souvent qu’à la rendre double tierce ou continuë.