Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/238

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plaisanterie qu’il a faite sur la couleur du sang. Il ne faut qu’un peu d’imagination pour la raillerie, quand on nous en fournit le sujet ; mais quand il s’agit de fabriquer soi-mesme la matiere d’une plaisanterie, il faut de l’invention, & c’est dequoi tout le monde n’est pas capable.

Le Journaliste a dit[1], que quand les pleuresies viennent de Vers, il y a du danger à faire de frequentes saignées ; mais que quand elles n’en viennent pas, il n’y a rien à craindre de saigner souvent ; Monsieur Hecquet dit là-dessus, que cet Auteur a trouvé l’art de guérir les maux les plus opiniâtres, sans saigner. Le Journaliste, en parlant de ces violens maux de teste, que quelques Medecins ont attribuez aux Vers, dit, que ces maux viennent souvent d’autres causes que de celles-là. Il rapporte sur ce sujet un exemple, pour faire voir

  1. De la Generation des Vers dans le corps de l’homme, ch. 9. art. 2.