Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/247

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xaltation de leurs souphres, ni la force de leur goût, qui les rendent capables d’agir & de pénétrer. »

Tous les Medecins sçavent que l’eau convient dans bien des maladies, & souvent dans la santé ; ils sçavent qu’elle convient aux enfans & aux jeunes gens ; mais tous ne sçavent pas qu’elle convienne toûjours dans la vieillesse : M. Hecquet le leur apprend, voici ses preuves. La vieillesse, quoiqu’on en dise, vient moins du trop que du trop peu d’humiditez, & ne consiste pas tant dans le relâchement des parties, que dans leur secheresse ; ensorte qu’on peut dire, que la vieillesse, est une phtisie naturelle, qui nous consume & nous desseche. De cette proposition, qui est très-vraye en bonne Physiologie, l’Auteur conclud, que c’est avec peu de fondement qu’on appelle le vin, le lait des Vieillards. Et puis il