sanne peut faire quelquefois à l’estomach. Outre cela, poursuit-il, quand on prend un peu de vin après la ptisanne, ce vin sert de vehicule à la boisson, & fait qu’elle se distribuë mieux. Praxis admodùm rationabilis, & imitanda Medicis, quia si ex ptisanâ, alia læsio ratione ventriculi timetur, hæc à superpotato vino præcaveri potest, simulque ptisanæ vehiculum datur[1].
Celse n’estoit pas d’un autre sentiment[2] qu’Hippocrate sur le fait du vin. Il croyoit bonnement que se vin moderément pris estoit plus propre que l’eau pour réparer la substance nourriciere ; & sur ce fondement il prétendoit, que comme les vieillards ont moins de cette substance, ils devoient boire le vin plus pur que les jeunes gens : Vinum, dit-il, dilutiùs pueris, meraciùs senibus convenit. Sennert dit en termes exprès[3], que le vin augmente l’humide nourricier, facilè nutrit san-