Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/311

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sont des reservoirs où les fibres versent les sucs qu’elles apportent, & où ces mêmes sucs sejournent quelque temps, & acquierent le degré de perfection qu’il faut pour la nourriture de la Plante.

Personne n’ignore que c’est l’air qui entretient dans les corps vivans le mouvement des sucs, & qui excite la fermentation nécessaire à la vie. Aussi tous les corps vivans sont-ils pourvûs de poumons ou d’organes propres à recevoir cet air par le moyen de la respiration. Si ces organes paroissent un peu differens selon les differens sujets où ils se rencontrent, ils s’accordent tous en un point, qui est de tirer l’air, & d’en transmettre la partie la plus subtile dans le sang, ou dans les liqueurs qui en tiennent lieu. Les animaux à quatre pieds ont aussi-bien que l’homme deux poumons composez de trachées ou canaux cartilagineux, & de vesicules membraneuses sur lesquelles se répand un si grand nom-