Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/325

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contenuë dans les vessies qui composent les ovaires des femmes, & connuës aujourd’hui, sous le nom d’œufs : ils prétendent que ces œufs renferment en petit, toutes les parties de l’enfant, comme la graine renferme la plante. Leur sentiment, quoique plus vrai-semblable, n’est pas néanmoins vrai, puisque ces œufs, qui ne sont point encore fecondez, ne contiennent par consequent aucune partie du fœtus ; au lieu que les graines des vegetaux ausquelles ils les comparent, ont déja reçu ce qui doit les rendre fecondes. Mais si l’œuf n’est point cette matiere immediate dont nous parlons, il est toujours le lieu où elle est admise & fomentée, & ainsi ne contribuë pas peu à la génération. L’œuf est un corps membraneux, fait en forme de petit sac, & rempli d’une liqueur qui s’épaissit au feu. Il y a dessus un point blanchâtre presque imperceptible, que l’on nomme Cicatricule. C’est une