Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/236

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les noïaux de néfles[1], les petits graviers qui se trouvent dans les éponges[2], la pierre qui se prend dans la tête de la perche, de la carpe, & de quelques-autres poissons[3][4] ; en sorte qu’on peut dire de l’erreur de ceux qui croïent que les poires doivent donner la gravelle, à cause de leurs petits graviers : ce qu’un sçavant Medecin a dit de la simplicité de certaines gens, qui se figurent que parce que les œufs durcissent, quand on les fait cuire, ils peuvent donner occasion à la même maladie. Stultum est, inde lapidis generationem astruere velle, sic enim eodem jure, vel potiori etiam, idem affirmari posset de chrystallo, vitro, corticibus ovorum, lapide Judaïco, lyncis, pumicis, spongiarum, oculis cancro-

    Johan. Bapt. Porta, l. 5. Phytogn. c. 30.
    Dioscor. l. 3. c. 141.
    Fernelius, l. 5. c. 25.
    Crollius, de Signatur.
    Quercet. Diætet. sect. 3. cap. 6.

  1. Balthas. Pisanelli. de Esculent. & Potul. facultat.
    Gebelcover. in lib. Virtemb.
    Quercet. Diætet. sect. 3. cap. 3.
    Crollius, de Signatur.
    David Lipsius, in Diæt. lib. 8. cap. ultim.
    Johan. Poppius, in Enchirid. experiment.

  2. Dioscor.
    Fumanel. cap. 11. de Morb. in viis urinar.
    Vidus Vidius, lib. 10. cap. 20.
    Michaël. Neand. Part. 1. Physic.

  3. Rondelet, de Piscib.
    Gesner. de Piscib.
    Andreas Bacius, lib. de Gemm. c. 14.

  4. Ces remedes se prennent en poudre dans du vin, ou dans quelque eau convenable. Voïez Untzer. de Nephrit.