Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/505

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sont pas couverts d’écailles : il y en a qui le sont de cuir, comme le Dauphin ; d’autres, d’une simple croute, comme les Langoustes ; d’autres, d’une croute avec des pointes, comme l’Herisson, ou d’une peau dure & âpre, propre à polir, comme le Greve ; d’autres, d’une eau douce, comme la Lamproye ; d’autres sont presque sans peau, comme les Poulpes ou Polypes ; d’autres, sont cachez dans des coquilles, comme plusieurs de ceux qui se trouvent sur les bords de la mer. Il y en a d’autres qui sont couverts de poil, comme les Veaux marins : pourquoi n’y en pourra-t-il pas avoir de couverts de plumes, comme les Pilets & les Macreuses ? On ne voit rien en cela qui implique. Pour ce qui est de demeurer & de vivre dans l’eau, il y a des animaux qui vivent partie sur terre, partie dans l’eau : on les appelle Amphibies. Or de ces Amphibies, quelques-uns demeurent plus dans l’eau ou sur l’eau, que sur la terre, comme les Pilets, les Macreuses, &c. & ceux-là, sans doute, doivent aux moins, à cet égard, être compris dans la définition qu’on vient d’alleguer du poisson. Le Pilet & la Macreuse demeurent fort peu sur terre, & ils ne peuvent s’y arrêter long-tems, parce qu’ils ont les ailes extrêmement serrées contre le