Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome II.djvu/408

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CONCLUSION.


Voilà les Remarques que nous avons crû devoir faire sur la nature des Alimens maigres, tant solides que liquides, & sur plusieurs points concernant l’abstinence & le jeune. Voilà, en même tems, ce qu’il a été à propos d’opposer aux fausses maximes, & aux décisions témeraires du Traité des Dispenses. L’Auteur de ce Traité le termine, en disant que son Ouvrage court risque d’être mal écouté ; mais que du moins la Medecine doit être dorénavant disculpée, & qu’on ne sera plus en droit de s’en prendre à elle des fautes du public sur le sujet des dispenses du Carême.

Mais accuse-t-on si fort la Medecine des fautes du public sur le fait des dispenses du Carême ? On sçait assez que la plûpart de ceux qui font gras en Carême, s’embarrassent fort peu, sur cela, de l’avis des Medecins. Mais supposons, que la Medecine ait besoin ici d’être disculpée, on peut juger, par tout ce qui vient d’être rapporté, si elle a lieu d’être fort content de son Apologiste.

Le Livre des Dispenses, dit donc l’Auteur, court risque d’être mal écouté. Mais sans parler des contradictions & des faux raisonnemens