Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/215

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une quatriéme fois, mais elle n’a plus réussi, & le Ver s’est tourné en colle.

Quant au Ver Sanguin dont me parle M. Charollois dans sa Lettre, & qui m’a été envoyé en premier lieu, je le laissai perdre par mégarde ; ainsi je n’ai pu le mettre dans de l’eau, comme j’y ai mis celui de M. Vrayet ; mais il y a toute apparence, que comme il m’avoit été envoyé dans de l’eau-de-vie, il n’auroit pu rougir l’eau commune, parce que le sang en devoit être trop coagulé par l’eau-de-vie.

Dans le moment que j’écris ceci, je viens de recevoir une Lettre du même M. Vrayet, datée du 3. Juillet de la présente année 1736. dans laquelle il me parle de deux autres Vers Sanguins. Comme ces sortes de faits ne sçauroient être trop connus, je crois qu’on ne sera pas fâché de voir ce que ce sçavant Praticien me mande encore sur ce sujet.