Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/439

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nus entre autres, en rapporte une, dont la guérison a beaucoup de rapport avec celle-ci[1]. Il raconte qu’une fille ayant tous les symptômes ordinaires dans la pleurésie ; sçavoir, une douleur piquante au côté, une toux seche, un pouls dur & récurrent, une courte haleine, & une fiévre continue ; il remarqua que le corps de cette fille étoit tantôt froid, tantôt chaud, & que lorsqu’il y avoit de la chaleur, une des joues rougissoit, & que l’autre demeuroit pâle. Que sur cela, il donna à la Malade un médicament contre les Vers, lequel en fit sortir une grande quantité, & que la pleurésie cessa.

C’est ce que nous avons vu arriver dans le Pleurétique dont nous venons de parler, c’est-à-dire, dans le Malade qui a rendu le Ver qu’on voit gravé à la page iv. de la Préface de ce Livre. Il se trouva guéri de sa pleurésie presque aussitôt après la sortie du Ver. Il ne faut pas croire cependant que lorsque ce Ver se trouve dans une pleurésie, &

  1. Gabuc. de Lumbr. Cap. 13.