Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/250

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tous les cribles des glandes ; en sorte que les glandes, recevant presque tout ce qui se présente, grossissent d’abord outre mesure ; ensuite ces Vers s’augmentant, continuant de ronger ce qu’ils trouvent, ils ulcerent souvent la partie & la consument.

XII. L’hydropisie peut être quelquefois causée par des Vers.

XIII. Les Vers peuvent causer des tumeurs au corps & des excroissances, comme ils en causent aux feuilles de chêne, où par leur piquure ils empêchent le suc de la feuille de circuler à l’ordinaire : ce qui produit sur sa feuille cette excroissance, qu’on appelle noix de galle, & qu’on regarde mal-à-propos comme un fruit.

XIV. Il y a certaines difformités, qu’on apporte en naissant, lesquelles peuvent venir quelquefois de Vers, qui auront rongé les parties tendres du fœtus, & par ce moyen auront causé des tumeurs, ou des tortuosités.

XV. Plusieurs maladies, qu’on