Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/268

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que je la rapporte, tout Médecin auroit reconnu ce grand nombre de Vers. Et ensuite pour achever sa preuve, il dit que tout Médecin ne l’a pas reconnu. On ne contestera pas, je croi, cette derniere proposition ; car quand ce ne seroit que l’Auteur de la Lettre, qui n’auroit pas reconnu ce grand nombre de Vers, ce seul exemple suffiroit pour lui faire dire vrai. Pour ce qui est du premier point, sçavoir, que tout Médecin auroit reconnu ce grand nombre de Vers ; nous laissons au Lecteur à juger de la force d’un tel raisonnement. Après tout, mon Censeur prend ici mes paroles trop à la lettre : lorsque je dis que je faisois rendre un grand nombre de Vers. Ce mot de grand nombre ne doit pas se prendre à la rigueur ; & s’il ne faut qu’avouer que j’ai un peu exagéré, je l’avouerai volontiers, pour faire voir que j’aime l’exacte vérité.

Cinquiémement : Que je soûtiens que les Vers vénériens en rongeant & mordant tout ce qu’ils trouvent, causent tous les ravages qui arrivent