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CHAPITRE X
LES BRULARNES
Dès qu’il fut question des troubles qui allaient allumer cette sanglante guerre entre les Cythéréennes et les Ebugors, chacun des deux partis tâcha de se ménager une alliance avec les Brularnes, espèce de peuple républicain, et de les engager à se déclarer pour ou contre. C’était une négociation très difficile et même impossible. Ces peuples, plutôt ennemis qu’amis des Ebugors, qu’ils voient avec horreur, n’ont pour les Cythéréennes qu’une indifférence invincible. Ce qui fait qu’ils n’ont aucun commerce avec ces deux nations. D’ailleurs, sans sortir de chez eux, ils peuvent fournir à tous leurs besoins. Telle est leur politique, que quelque grands que soient leurs revenus, ils ne sont pas d’humeur à