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DANS LA LUMIÈRE ANTIQUE.


Je suis pauvre, A thé né, ne crois pas que je t’offre
Un tissu parfumé par le cèdre du coffre,
Et richement brodé défigures votives ;
Je n’ai que ce rameau garni de ses olives ;
C’est ton arbre sacré, c’est le plus précieux
Des dons que notre race ait obtenus des deux !

Le sol devient fertile où posa ton égide !
Ils prospèrent bientôt ceux que ton verbe guide !
Avant six mois, f aurai, pour faire un sacrifice
Et pour f honorer mieux, une blanche génisse
Oui n ait pour les taureaux montré que du dédain,
Et dont j’aurai doré les cornes de ma main !