Page:Angellier - Le Chemin des saisons, 1903.djvu/19

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LE CHEMIN DES SAISONS. LE RÉVEIL. Sur les collines reverdies Où l’Hiver cesse de neiger. Le Printemps court d’un pied léger, Chassant les bises refroidies ; |

Réveillant les fleurs engourdies, Et rouvrant retable au berger, Il fait dans les airs voltiger Les premières ailes hardies ;

Les aubes enfin attiédies Recommencent à se franger D’un peu d’or, longtemps étranger A leurs tristesses alourdies ;