Page:Annales de chimie et de physique, série 8, tome 5, 1905.djvu/98

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ions du mouvement, vitesse ou rayon, qui est exactement celle fournie par la théorie ordinaire de l’effet Zeeman. On aboutit ainsi à une généralisation possible d’un important théorème de M. Larmor. Cet auteur a montré que les équations du mouvement d’un système d’électrons, supposés tous identiques, conservent en présence d’un champ magnétique la même forme qu’en l’absence de ce champ. Si l’on rapporte maintenant le mouvement à des axes tournant autour de la direction dit champ magnétique avec la vitesse angulaire —(H*e)/(2*m), il en résultera un changement —(H*e)/(4*Pi*m) dans la fréquence des radiations émises par le système dans l’éther fixe, mais seulement si les périodes conservent dans le mouvement par rapport aux axes mobiles, ! a valeur qu’elles avaient avant l’établissement du champ magnétique dans le mouvement par rapport à des axes fixes. Ceci aura lieu si les périodes, comme dans le cas d’un système élastique, sont indépendantes des conditions initiales du mouvement ; c’est le cas très particulier dans lequel on se place généralement. Mais on vient de constater que le même résultat subsiste ici dans le cas d’une loi d’action quelconque, parce que les forces électriques produites par induction au moment de l’établissement du champ magné-tique modifient les vitesses des électrons de manière qu’elles aient par rapport aux axes mobiles précisé-ment la valeur qu’elles avaient par rapport aux axes fixes, que les conditions initiales, comme la forme des équations différentielles, ne soient pas changées. La configuration du système (ici le rayon de l’orbite) n’est pas modifiée et tourne simplement tout entière autour de la direction du champ magnétique. Les vitesses absolues des électrons sont seules modifiées, et par suite l’intensité des courants particulaires, mais non leur forme. L’absence de modification dans la forme de l’orbite