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PÔLES DES LIGNES

dont il s’agit est identique avec le plan (q) ; ce qui déterminera les trois coordonnées de ce centre.[1]

Supposons présentement que le point (p) soit variable, alors le plan (q) le sera aussi ; assujettissons-le néanmoins, dans ses variations, à passer constamment par un certain point (P), ayant et pour ses coordonnées ; nous exprimerons cette circonstance par l’équation unique

ou

cette équation exprimant une relation constante entre les coordonnées et du point (p) ; en y changeant ces coordonnées en et elle deviendra celle du lieu (Q) de tous les points (p) qui répondent aux diverses situations que peut prendre le plan (q) autour du point (P) ; l’équation de ce lieu (Q) sera donc

(Q)

équation d’un plan.

De là résulte le théorème suivant :

THÉORÈME. Si, par un point pris arbitrairement dans l’espace, on conduit à une surface du second ordre une suite de plans sécants ; et que l’on considère leurs intersections avec cette surface comme les lignes de contact d’une suite de surfaces coniques circonscrites ; les centres ou sommets de ces surfaces coniques se trouveront tous situés sur un même plan.

Si, au lieu d’assujettir le plan (q) à passer seulement par un point (P), on l’assujettissait à passer par une certaine droite (M) ; en désignant par (P) et (P’) deux points de cette droite, et supposant que leurs coordonnées sont et et et le

  1. On peut faire ici des remarques analogues à celles qui ont été faites dans la note de la page 296.