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DÉCLINAISON.

et des moindres déclinaisons forment trois progressions très-distinctes. La première comprend les racines de l’équation Les déclinaisons que cette équation fait connaître sont toutes du genre des maxima ; elles précèdent et elles suivent les passages de la planète par l’équateur, et elles sont ainsi alternativement boréales et australes. Les deux autres forment deux progressions arithmétiques, indépendantes de cette première, qui ont pour différence commune la durée de la révolution synodique, et dans lesquelles la différence de deux termes correspondans sera partout la même, savoir

38. Nous avons rassemblé dans les deux tables qui suivent les plus grandes et les moindres déclinaisons, de même que les passages par l’équateur, de la planète de Mars, pendant les cinq années 1811, 1812, 1813, 1814, 1815. Les jours sont comptés d’une série continue, depuis le 1.er de l’an 1811.

39. La première table contient les passages de Mars par l’équateur, ainsi que les plus grandes déclinaisons dont ils sont précédés et suivis ; ces dernières, qui résultent de l’équation sont alternativement désignées par les lettres et  ; les passages le sont alternativement par et suivant que l’astre entre dans l’hémisphère boréal ou dans l’hémisphère austral.