ou simplement
On trouverait le même résultat en prenant les valeurs de et les substituant dans la seconde équation de condition. Donc il ne peut y avoir qu’une seule équation de condition entre les coordonnées des deux points ; et cette équation exprime que la distance entre ces deux points est constante et invariable.
Il suit de tout ce qui a été dit ci-dessus que le théorème relatif au changement du point d’application des forces est sujet à des exceptions, dans plusieurs cas connus ; que, hors de ce cas, le théorème est démontré, ainsi que la condition à observer dans la manière de déplacer ce point. Mais il se présente encore ici une question à examiner ; c’est la suivante :
Le théorème relatif au déplacement du point d’application des forces, peut-il être démontré au commencement d’un traité de mécanique ; et peut-il conséquemment être considéré comme devant servir de fondement à cette science ?
En réduisant la question au seul cas de l’équilibre, pour lequel le théorème est vrai, généralement et sans exception, et en l’énonçant de la manière suivante : Lorsqu’il s’agit d’exprimer les conditions de l’équilibre d’un système, il est permis de transporter les points d’application des forces à des points quelconques de leur direction, pourvu que ces points, s’ils font partie du système soient à des distances fixes et invariables des points réels d’application[1] ;
- ↑ J’avoue que je n’ai jamais bien compris ce que pouvait être, en statique, le point réel d’application d’une force. Loin que je croie difficile d’admettre