Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/222

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ne coupe le grand axe de l’ellipse qu’à ses extrémités, où elle est tangente à cette courbe.

On peut remarquer, au surplus que, quelle que puisse être la valeur de toujours à la valeur répondront les valeurs ainsi, dans tous les cas, la courbe touche l’ellipse à ses quatre sommets.

Si est positif, il arrivera, comme dans le cas où cette quantité est nulle, que ne pourra être nulle qu’autant que sera infini. Mais si l’on a on pourra écrire

et dès-lors on pourra rendre nulle en posant

il en résultera

Ainsi, passé le degré d’allongement pour lequel on a ou la courbe cherchée coupe encore le grand axe de l’ellipse en deux autres points, lesquels sont des points doubles, puisqu’on y trouve deux valeurs pour et comme ces deux valeurs sont égales et de signes contraires, il s’ensuit que les branches de courbe qui se coupent en ces points font un angle curviligne que l’axe des partage en deux parties égales.

On voit aisément que moins sera grand par rapport à et plus ces points doubles seront éloignés du centre de l’ellipse. Cependant ils ne lui seront jamais extérieurs ; car, si l’on pouvait avoir on en conclurait, en chassant le dénominateur et quarrant,

ou

c’est-à-dire,