Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/104

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le cas où l’équation a des racines égales. Si l’on différentie ces mêmes formules par rapport aux quantités on obtiendra de nouveaux résultats, que l’on pourrait déduire directement de la formule (3). Ainsi, par exemple, si l’on différentie fois par rapport à la quantité , l’équation (46), on en déduira la valeur de l’intégrale

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à laquelle on parviendrait aussi, en posant successivement, dans l’équation (3)

On obtiendrait encore plusieurs résultats dignes de remarque, en intégrant quelques formules par rapport aux constantes .

Il importe d’observer que les formules (29), (34), (35), (36) et (39) subsistent, dans le cas même où l’on remplace l’exposant réel par une constante imaginaire En opérant ainsi, prenant pour une fonction réelle et posant successivement

on établira de nouvelles équations que l’on pourrait combiner entre elles, et l’on reconnaîtra facilement, par ce moyen, que les formules (46), (57), … s’étendent à des valeurs réelles ou imaginaires quelconques de la constante . Si l’on décompose ensuite chaque équation imaginaire en deux équations réelles, on obtien-