Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/21

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Différence

Ainsi, à Montpellier, pendant l’année 1827, l’aiguille de l’hygromètre a parcouru, sur le cadran, divisions et demie.

§. III.
Observations Thermométriques.

Je n’ai différé jusqu’ici la publication des précédentes observations que pour pouvoir y joindre celles du thermomètre que je n’avais pu commencer qu’en avril 1827, faute d’un thermomètre qui pût m’inspirer une entière confiance. Celui dont j’ai fait usage est un thermomètre à chemise de verre, de Fortin, qui marche assez d’accord avec un grand thermomètre étalon du même artiste, que j’ai reçu en même temps que celui-là, et qui a été confronté par M. Mathieu, avant son départ de Paris, avec ceux de l’observatoire royal. Le thermomètre tout en verre est placé en dehors d’une fenêtre de mon cabinet, au second étage d’une maison faisant face au nord nord-est, de manière cependant à ne pas toucher les carreaux de vitre, et là je puis l’observer en transparent. Les observations se font d’ailleurs aux heures déjà indiquées pour les autres instrumens. Comme la rue est un peu étroite, on sent que, dans l’hiver, la température doit y être constamment moins basse que dans la campagne. Il y a même l’été, de dix heures du matin à deux heures de l’après midi, une réverbération assez forte que j’ai tâché de combattre de mon mieux, en fermant en partie les contrevents. J’ai remarqué au surplus qu’il commence à geler dans la campagne dès que mon thermomètre est descendu à 3.o au-dessus de zéro.