Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/90

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l’angle trièdre et du tétraèdre, considérés par rapport à une face du second ordre[1].

P. S. Nous nous apercevons, en terminant, d’une inadvertance que nous devons nous empresser de réparer.

Immédiatement avant le n.o 13, il faut lire ce qui suit :

12 bis. Si des rayons incidens, partant des trois sommets d’un triangle, vont concourir en un même point d’une droite réfléchissante, située d’une manière quelconque dans son plan, les rayons réfléchis rencontreront les directions des côtés respectivement opposés en trois points qui appartiendront à une même droite.

Si l’on remplace la conique par un cercle, on obtiendra cet autre théorème, déjà énoncé par M. Bobillier (Annales, tom. xviii, pag. 185).

13. Si, de l’un quelconque des points du plan d’un triangle, ou mène des droites à ses sommets, etc., etc.

Les théorèmes (12 bis) et (13), ont leurs analogues dans l’espace, qui se

  1. M. Chasles désire que, dès aujourd’hui, nous fassions savoir à nos lecteurs, 1.o qu’il nous a adressé, sous la date du 8 juillet dernier, un mémoire sur les projections stéréographiques, dont le contenu renferme quelques propositions déjà publiées par M. Bobillier dans la Correspondance de M. Quetelet (tom. IV, pag. 153) ; 2.o que, par une lettre de Nice, en date du 15 janvier dernier, il nous avait déjà annoncé être depuis longtemps en possession de ces propositions et d’autres analogues. Nous nous empressons de faire cette déclaration pour conserver les droits de M. Chasles, dans le cas où l’abondance des matières nous contraindrait de différer la publication de son travail.

    M. Chasles désire également qu’on sache qu’il est en état de remplacer par de la géométrie pure les quelques lignes de calcul que renferme le présent mémoire.

    J. D. G.