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ZEND-AVESTA  : YASNA. — HÂ 18


du monde  : car ce n’est pas selon ton désir que le méchant les distribue, étant en toutes ses œuvres l’hôte de Mauvaise Pensée.


7. « Esprit du Bien, Aliura Mazda, par ton feu tu décides entre les adversaires, selon la supériorité de piété et de sainteté, et maint de ceux qui le voient embrassent la foi. »


Le Zôt reprend le tâê du jîvâm et répète deux fois avec le Ràspî la strophe 2. Puis il ajoute  :


Ashem vohù (3 fois).

Nous sacrifions au Hâ Speñta-Mainju
.
Yèhhê hâtàm.


9. Yathâ ahù vairyô (4 fois).

Ashem vohû (3 fois).


Le Zôt dresse les genoux l’un contre l’autre, le pouce du pied droit sur le pouce du pied gauche, trempe l’Evanghin avec le tâê, en prononçant les quatre Ahunvar  : il reprend alors la position accroupie et remet le tâê sur le jîvâm. Le Râspî, en prononçant les quatre Ahunvar, prend quatre bois parfumés (îsm bôî) dans la pelle et les porte sur le feu. Puis tous deux disent  :


Nous sacrifions à l’Ahuna vairya.

Nous sacrifions à l’Ashem 3[1] très bon, très beau, immortel, bienfaisant.

Yèñhé hâtàm.





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a

  1. 3. L’Ashem vohû.