placés successivement l’un à côté de l’autre, pour remplacer le dernier. Ces signes sont l’abréviation d’un caractère qui signifie « ombre ». (Voir page 323.)
Ce signe s’emploie pour effacer un caractère qui n’est pas écrit correctement ; on le met alors sur le caractère. Il est l’abréviation du signe qui veut dire « diminution, dommage, perte, déchet ». (Voir page 322.)
D’après un sanscritiste, ce signe n’est pas l’abréviation de ce caractère ; mais celle de celui qui signifie « dispute ». (Voir page 324.) Or, dans une dispute, on cherche à détruire ou effacer l’opinion de son adversaire ; de là résulte l’emploi de ce caractère comme signe de rature.
Je pense que ce signe de rature s’emploie particulièrement pour respecter un caractère à effacer, lorsque celui-ci a un sens mystique, car tous les caractères ayant un sens mystique ont été expliqués par le bouddhisme. Il ne s’emploie pas pour effacer les caractères ayant un sens commun.
On place un de ces signes à la fin d’un sujet de composition, parce qu’ils sont dérivés du caractère qui veut dire « Nirvâna » (sans passions), et que c’est là le dernier degré de la perfection de l’âme. (Voir page 322.)