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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

pandits indiens Jina-Mitra et Surendra Bodhi et le Lotsava tibétain Bande ye çes-de[1].

3. Le troisième traité (folios 187-443 et dernier) a pour titre sanskrit Arya-Karunâ puṇḍarika nâma-mahâ-yâna-sûtra[2]. (tib. Hphags-pa-sñing-rje-padma-dkar-po-jes-bya-va theg-pa chen pohi mdo). འཕགས་པ་སྣྱིང་རྗེ་པད་མ་དཀར་པོ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མདོ

« Le miséricordieux pundarika (Çâkya) sur le Bya-rgod-phung-pohi-ri en présence de soixante-deux mille prêtres, etc., etc. Le sujet est : charité, moralité, patience et autres vertus transcendantes. — Provinces ou champs de plusieurs Tathâgatas ou Buddhas ; leurs perfections. — Bodhisattvas : — leurs prières et vœux pour la prospérité de tous les êtres animés. Le tout forme un mélange de sujets variés. Il y a beaucoup de salutations et d’éloges à plusieurs Tathâgatas. Il y a aussi des Dhâranis et des Mantras.

Traduit par les pandits indiens Jina-Mitra, Surendra-Bodhi et Prajñâ varma et le Lotsava tibétain Bande-ye-ces-sde.


VOLUME VII — (Ja)

Il y a dans ce volume six ouvrages ou Sûtras distincts. En voici les titres en sanscrit et en tibétain :

1. Sad dharma Pundarika, tib. Dam-pahi chos padma-dkar-po. དམ་པའི་ཆོས་མད་མ་དཀར་པོ : « Un lotus blanc ou la vraie religion. »

2. Sarva-dharma-guna-vyuha-râja, tib. Chos-thams-cad-kyi-yon-tan-bkod-pahi-rgyal-po ཆོས་ཐམས་ཙད་ཀྱི་ཡོན་ཏན་བཀོད་པའི་རྒྱལ་པོ : « Description capitale des bonnes qualités de toutes les lois morales ».

  1. J’ai donné la traduction intégrale du premier chapitre de ce sutra, chapitre dont nous devons à Csoma une analyse si complète et si exacte. (Séance du premier congrès des Orientalistes, Paris).(L. F.) 
  2. Le texte sanscrit de ce sutra existe, tandis que celui du Mâhâ Karuṇa semble perdu. — Dans le Karuṇa-puṇḍarika « on parle beaucoup des formules mystiques ; on y raconte des légendes relatives aux mille Buddhas et on explique comment il est possible de devenir Buddha. Dans le 6e chapitre, tous les Buddhas des dix royaumes sont représentés comme une création magique de Çâkyamuni et lui envoient des Bodhisattvas », (Vassilief. p. 154). (L. F.)