princes qui ont favorisé le bouddhisme ou persécuté les bouddhistes dans l’Inde.
Traduit par ordre du roi ou prince tibétain Byang-chub-hod (à Tholing en Guge, au-dessus de Garhwal et de Kamaon dans le onzième siècle) par Kumâra kalaça et par le gelong Çâkya Logros.
16. Siddhi eka-vîra, tib. Dpah-vo-gcig-tu-grub-pa, དཔའ་བོ་གཅིག་ཏུ་གྲུབ་པ (folios 483-499) : « Le héros (ou champion) parfait (ou prêt) », doctrine mystique sur la purification de toutes les imperfections pour obtenir la délivrance. Mandalas, cérémonies, mantras. Traduit par Dipankara Çrî-Jñâna et Gevay Logros. (Folios 499-500). Éloge de Manjuçri, le subtil, par Com-dan-das (folios 500-501). Éloge adressé par huit jeunes filles à Mañjuçri, le prince de l’éloquence.
17. Mañjuçri sâkyâto nâma dhâranî, tib. Hjam-dpal-jal-nas-gsungs pahi gzungs, འཧམ་དཔལ་ཞལ་ནས་གསུངས་པའི་གཟུངས (folio 501). Dhâranî prononcée par Mañjuçri lui-même : « J’adore les trois saints. » Namo Ratna-trayâya, etc. Phrases sanskrites importantes, sorte de collecte ou de courte prière compréhensive.
18. Mañjuçri kumârabhûtasya prajñâ buddhi varddhana nâma dhâranî, tib. Hjam-dpal-gyi-çes-rab-dang-blo-hphel-vahi-gzungs, འཇམ་དཔལ་གྱི་ཤེས་རབ་དང་བློ་འཕེལ་བའི་གསུངས (folios 502). Dhâranî par Mañjuçri pour accroître la finesse et l’intelligence. Quelques autres Dhâranîs, par le même.
19. Prajña pâramitâ nâma aṣṭa-çatakam, tib. Çes-rab-kyi-pha-rol-tu phyin-pahi-mts’an brgya-rtsa-brgyad-pa, ཞེས་རབ་ཀྱི་ཕ་རོལ་ཏུ་ཕྱིན་པའི་མཚན་བརྒྱད་པ (folios 502-505). Les cent huit noms de la Prajñâ-pâramitâ ou sagesse transcendante. Salutation : Adoration à Bhagavati Prajñâ-pâramitâ. Plusieurs expressions ou propositions sur la nature insondable de l’intelligence suprême[1].
20. Kauçika Prajñâ paramitâ, tib. Çes-rab-kyi pha-rol-tu phyin-pa Kauçika, ཞེས་རབ་ཀྱི་ཕ་རོལ་ཏུ་ཕྱིན་པ་ཀོཞིཀ (folios 505-508). Çâkya dit à Indra comment on doit entendre cette notion abstraite Prajñâ-pâramitâ[2].