Le vocabulaire que nous offrons au lecteur ne renferme que des noms cités dans l’analyse du Kandjour et renferme, sauf omission, tous les noms qui se trouvent dans cette analyse[1]. Les explications mises à la suite de chacun d’eux sont empruntées à cette même analyse, et des indications précises permettent toujours de remonter à la source, soit pour contrôler, soit pour compléter les renseignements. Il nous arrive quelquefois d’ajouter certains détails puisés ailleurs ou certaines explications qui nous sont propres et que nous avons jugées nécessaires, mais seulement par exception. Nous ne pouvions le faire sur une large échelle, sans sortir de notre cadre et grossir démesurément notre travail. Ce vocabulaire tout spécial n’a point la prétention d’être un dictionnaire du bouddhisme ; nous souhaiterions cependant qu’il pût être le germe d’un travail de ce genre[2].
Autant que possible nous avons adopté pour chaque vocable la forme sanskrite. Quand la forme tibétaine est fréquemment employée, nous la donnons,