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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Çanahi-gos-can 3. Chef de la confrérie après Çâkya ; succède à Ananda (Dulva xi, 160).
Canda-mahâ-rosana (Çrî-), divinité terrible dont le Puja et le Mandala sont expliqués et décrits (Rgyud v. 1°) ; appelée Devasura (ibid. f° 13).
Candra tib. Zla-va. 1° La lune (ou dieu qui y réside et la dirige), saisie par Râhu (éclipsée), est délivrée par Çâkya (Mdo xxvi, 28° : xxx, 24°).
2. Vingt-deuxième Buddha du Bhadrakalpa (Mdo i).
Candra garbha, Bodhisattva auquel la PP. est enseignée (Çes-rab XXI, 15°).
Candragupta, tib. : Zla-va-svas-pa, « protégé par la lune » ; roi postérieur à Çâkya, le Sandrocottus des Grecs. Çâkya prédit son apparition dans le Rgyud xi, 15°.
Candra prabha, roi Cakravartin dont l’histoire est racontée (Mdo xxx, 2°).
Candrottarâ, jeune fille qui deviendra Buddha (Mdo xv, 11°).
Çântigarbha, traducteur de Rgyud viii, 4° ; ix, 2°.
Caradvatihi-bu, « fils de Çaradvati », disciple de Çâkya ; un de ceux auxquels il s’adresse le plus fréquemment dans le Kuçala mûla paridhara (Mdo IV, 1°) ; discute avec Axayamati et Çâkya dans Mdo xiv, 4° ; Enseigne les cinq Pâramitâs en discourant avec Gang po (Mdo xv, 1°) ; discute avec Vajrapâni sur plusieurs sujets (Rgyud xvii, 4°).
Çardulârna, fils de Triçanku, personnage des temps passés (imaginaire) ; avait, quoique étant de la quatrième caste, épousé, grâce à ses bonnes qualités, la fille du Brahmane Padma-sñing-po ; — histoire racontée à propos du mariage d’Ananda (Mdo xxx, 11°).
Çârihi-bu, « fils de Çâri », nom tibétain de Çarîputra.
Çârikâ. « la chouette » ou « la perruche », nom d’oiseau donné à la fille de Gnas-len-kyi-bu, sœur de Dîrgha-nakha (Dulva i, 14), qu’elle surpasse en science. Elle épouse Skar-rgyal Sk. Tiṣya « (Dulva i. 17). Elle a des discussions scientifiques avec son mari et est vaincue ; mais, pendant sa grossesse, elle triomphe de son mari, à cause de l’enfant qu’elle porte dans son sein et qu’on appelle ñe-rgyal (Sk. Upatisya, c’est-à-dire Tisya ii, Tiṣya minor) ou, du nom de sa mère, Çariputra, « fils de Çarikâ ».