HÂ 8 [SRÔSH DARUN]
Ce Hâ est essentiellement consacré à la consommation de l’offrande solide, le Myazda, représenté par les gâteaux de pain appelés darùn et plus spécialement frasasti.
Il débute par une formule identique à celle qui termine le Hâ précédent et qui laisse attendre un Hâ construit sur le même type, mais où l’offrande, au lieu d’être « pour réjouissance » khshnûmainê, serait « en glorification » frasasti. Mais cette nouvelle litanie n’est qu’indiquée et l’on passe à la consommation du Myazda. Les indications liturgiques ne parlent que du Zaotar comme consommant le darûn ; mais le texte prouve clairement que tous les fidèles y sont admis. Cette communion est une sorte d’épreuve religieuse. Il faut que le fidèle se sente en état de grâce pour y toucher et il semble, d’après l’adjuration solennelle faite par le Zaotar (§§ 3-4), que les effets du Myazda trahissent celui qui le consomme en état de péché.
Ashem vohû (3 fois).
1. Je donne pieusement l’aliment du Myazda, Haurvatât et Amerelât, le bœuf bienfaisant, le Haoma et le Parahaoma, le bois et l’encens ;