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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


vardm piles qui sont dans le Hàvan : il verse le zâkr de la coupe à zâ/n- " dans le Hâvan et du IIAvau dans le fdlre : puis il prend le fdtre dans la main et presse entre les doigts le /loin et l’Urvaràm dont la sève coule dans la coupe à Pârnhom" ; il retourne le Hàvan.

1 2. Délivrez-moi, ô Ahura^* (us moi uzâreshvâ Ahurâ) ! Ârmaiti, donnez-moi la force" ! très bienfaisant Esprit, Mazda, puiss6-je vertueusement saisir^* par Asha la force triomphante*’ et la Maîtrise par Vohu Manô^".

13. Donnez-moi que je puisse, par la force qui est vôtre’", faire à plaisir En prononçant les mots us moi uzàreslivâ, le Zôt essuie le fdtre, le met sur le Hàvan retourné (v. le niranrj précédent), met par dessus la coupe à zôhr vide et verse dans celle-ci la coupe à Parâhôm qu’il lave ensuite dans la cuve et dépose en la retournant au pied du Màhrû.

44. Tenir compte des indications liturgiques du S/idijasI là Shâyasl, note précédente.

45. Voici les indications de Pt* : vâcUt srishdmrutîg gavis/in. pun kulâ paiti hôm u urvarâm harà afshàrlslm ; skûrak dar miydn hôm pdlak anakhtûnishn. Rdsp’tg harâ rôishâ 4 angûst madain vakhdûnishn , olyadd hôi zôt yadrûnishn, jivdân inadam rôishd zôhr anakhlùnishn . « Répéter la strophe trois fois. A chaque fois, au mot [final] paitî, presser le hôm eil’i(r vardm ; mettre le fdtre à Hôm au milieu du vase [qui doit servir à recevoir le Paràhôm]. Le Râspi prend la coupe [de la maiu droite du Zôt], en la saisissant par la tête entre quatre doigts [c’est-à-dire entre le pouce et trois doigts] et la met dans la main gauche du Zôt. Mettre e jivdân (le vase à lait) par dessus la coupe à zôhr. » — Une partie de ces indications est prématurée : les opérations mentionnées depuis les mots Rdspig bard rôishâ ne sont accomplies que plus tard après la récitation de la stance 4 du Hà suivant, au moins dans la liturgie indienne. Voir Y. X.VXIV, 4.

46. uzâreshvâ : algham bôjâi.

47. Cf. Y. XXX, 7 6. — Le pehlvi semble avoir lu ârmaitim ; " [0 Ahura], donnemoi Armaiti et la force ».

48. vanuhyâ zavôâdâ ; zavô « saisie, action de saisir » [griftdr : cf. Y. II, note 3), dépend de âdâ « je prends, je fais pour moi », cf. note 42 ; vanuLjâ, adverbe de vohu.

49. ashâ hazô émavat : la force qui triomphe d’Ahriman.Le pehlvi, grammaticalement inexact, mais correct pour le sens, traduit : ahldyih madam ô slahmak Zanâk Minôi amâvand havd-t : « Asha est puissant sur le violent, sur Ahriman ». Cf. Y. XLIII, 4, n. 16.

50. fsératùm, sarddrih ; voir page 64, note 12. 51. yâ vé aljifrâ : a’igham pun kdr d’ind î lakûm patiik’ih yahvûndt apam yahbûnêt, « c’est-à-dire puissé-je avoir la force par les bonnes œuvres qui sont de vous et donnez-la-moi !

»