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ZEND-AVESTA : YASNA 34. — GATHA AHUNAVAITI 7

afin que j’y arrive en vous offrant le sacrifice et chantant votre gloire’^. 7. (juels senties dons que le font, ô Mazda, ceux qui font connaître Voliu Manô-" ?

— Us enseignent le bien, dans l’aisance comme dans la détresse, et font grandir l’intelligence-’.

— Je ne connais nul tel que vous : dans ma vertu, protégez-moi donc-- ! 8. Mais ces hommes qui sont la perdition pour la foule - leur œuvre nous fait peur ; [nous tremblons] quand prévaut le trompeur-^, le négateur- ^ de ta religion, ô Mazda, dont la pensée ne suit pas l’Asha et loin de lui est Yohu Mauô.

9. Ceux qui sachant, ô Mazda, que Spenta-Armaiti est ton amour, se laissent aller au péché, faute de posséder Yohu Manô-^ ceux-là sont aussi oin de la Vertu que les brutes fauves-.

dit, pour que uous sachions notre devoir et puissions préparer dans notre mesure l’œuvre de la résurrection.

49. urvàidyâo stavas, « louant tes urvâidya : urvâidya » est traduit élymologiquement comme étant urvâta-da^ vdfrigdn dah’tshnih. La véritable étymologie est *vràd, védique vràdh.

20. Litt. « oii sont tes dons, ô Mazda, [de] ceux qui font connaître Yohu Manô ? » : (vaèdemnâ, ûkds dahishnih ; cf. XLIII, n. 46). Le Dinkart semble entendre : « qui sont connus de Yohu Manô » : « Mon Yohu Manô vient et observe les pensées des êtres corporels ; il me rapporte trois fois par jour les bonnes paroles et les bonnes actions de celui qui donne et de celui qui ne donne pas (ràd ... arâd) ». 21. Litt. « les enseignements du bien en aisance et en détresse ; faisant intelligence ». raèlihnào, traduit « le bien », désigne le bien matériel , la richesse (Y. XXXII, n. 42) ; il est pris ici au figuré ; il s’agit de la fortune en bonnes œuvres (kûr u karfak). La traduction sanscrite, satyàija, repose sur une fausse lecture du pehlvi, rashn au lieu de rêkhn. — usheuru, voir page 242, note 66. 22. « Je ne ne connais personne d’où vienne tant de bien que de vous, quand on fait le bien » (P.). — Vers cité Y. LYIII, 5.

23. Les .shemaoghas qui enseignent l’erreur et perdent les âmes. 24. nâidhyàoiîlieni, auquel semble répondre yj)’nc/i«n/ !a-Â :a ?vnà ; est traduit en pehtvt ndkït dahislin (pardécomposition étymologique en nâ-dh) [hâvisht] : « qui trompe ( ?) [le disciple] ». Cf. LYII, 10.

25. àstâ : anastîk aimanûnît « croit en la non-existence » ; cf. XLVI, n. 80. 26. Ceux qui, sachant le bien, font le mal, faute d’une volonté vertueuse. C’est le video meliora proboque Détériora seqiwr. — avazazat : bard shabkùnand « laissent échapper ». — vanhéush évistî mananhù, min avindishn’ih i Vahûman, « par non-obtention de Yohu Mano », parce que Yohu Manô n’est pas en eux ». 27. aèibyù mash ashà syazdat « Asha est très loin d’eux ». syazdat ^z : sïshd, lequel traduit sizhdyamnà et est glosé min rukiiik « à distance » (Y. XXXII, 4 ; note 17).