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HÂ 49 (SP. 48. — GÂTHA SPENTA MAINYU 3



1. Protéger le monde contre le mal qui le rend malade. Ce qui cause cette maladie, c’est l’iniquité du juge (§ 2). Souhaits de félicité pour le juge honnête, de damnation pour le juge inique ; le fidèle ne reconnaît d’autre maître que la vertu et brise tout lien avec les méchants (§ 3).

4. Les hommes de colère qui se plaisent au mal sont des démons, des docteurs de la religion du mal.

5-7. Prospérité promise à celui qui fait régner Ahura, qui promulgue ses lois et suit la religion chantée par le Prophète (§ 6). Qui agira envers Zoroastre comme un parent, comme un serviteur, en lui apportant ses dons et célébrant ses pratiques ?

8-9. Que Dieu donne à Frashaoshtra l’enthousiasme pour le bien (§ 8) ! Éloge des premiers soutiens du Prophète, Frashaoshtra et Jàmâspa, qui ne laissent pas le pouvoir aux mains des méchants (§ 9).

10-11. Ahura protège les justes : les mauvais princes iront recevoir dans l’enfer la nourriture des damnés.

12. Qu’adviendra-t-il du Prophète qui bénit Dieu et implore de lui le bien suprême ?


Dînkart, IX ; 19 (Sûtkar) ; (Varshtmânsar) ; 64 (Bak).


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1. At mâ yavâ. — Tant que dure la maladie, mon grand protec-