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HÂ 55 (SP. 54)



Éloge des Gâthas et des Staota yêsnya.

Les Staota yêsnya semblent désigner d’une façon générale la partie du Yasna comprise entre le Hâ XIV et le Hâ LIX 1[1] et d’une façon plus particulière les Gâthas et le Yasna Haptanhâiti, c’est-à-dire la littérature gâthique 2[2].

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Le Zôt.
1. Tout bien et toute personne [qui est à nous], ossements et vie, corps et force, sens, âme et Fravashi : nous donnons tout, nous consacrons tout, — oui, nous le consacrons aux bienfaisantes Gâthas, souveraines sur les Maîtres 1[3] et saintes ;
2 (3). Les Gâthas qui nous entretiennent, qui nous protègent, qui sont notre aliment divin ; qui sont pour notre âme et un aliment et un vêtement 2[4].
  1. 1. Voir l’Introduction générale, Analyse du Yasna.
  2. 2. Voir plus bas note 7.
  3. 1. Voir le Hâ précédent, note.
  4. 2. yâo... vaêm hvaretliemca vastremca ; imité de la Gâtha Ahunavaiti : hvaraithyà vaintyâ sravâo (Y. XXVIII, 10). — Anquetil a ici la note curieuse qui suit : « Les Gâhs, Izeds femelles, ont formé les corps, les conservent, et sont occupés à filer des