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ZEND-AVESTA : YASNA 65. — AB-ZÔHR


le lyran méchant, — que leur malice retourne sur eux-mêmes ! Celui qui essaye de nous détruire, que la destruction l’atteigne" ! 9 (33). Eaux, restez en paix en votre place, en attendant que le Zaotar vous sacrifie !

— El comment le Zaotar sacrifiera-t-il aux bonnes Eaux avec une parole bien instruite^’* ?

Comment liera-t-il sa langue-’, quand il prononce dans le sacrifice des paroles qui ne sont pas de la loi’• Comment les paroles lui viendront-elles exactement — que lui ont enseignées les Maîtres —’? Comment seront-elles agréées ? Comment mettront-elles [les Dieux] en dette’" ? Commentlui seront-elles une source de dons, les paroles qu’Ahura Mazda a proclamées pour Zaralhushtraetque Zarathushtra a proclamées pour le monde des corps ? 10 (39). — Commence par ta demande". Demande leur faveur aux eaux, ô Zarathushtra ; ensuite apporte-leur des libations pures, examinées avec soin par un homme de bien. Prononce ces paroles : 11 (41). « Eaux, je vous demande une grande faveur : donnez-moi l’objet dontle don confère un bien à l’abri de toute injure’-. Eaux, je vous demande la fortune sous toutes ses formes, la fortune puissante’^ ; et une descendance pleine de bonté, 25. ithyèjào istia yô i dadha it’iyèjào yaùtu yù di dadha ; litt. « celui qui avec désir a fait destructions, que les destructions aillent à celui qui les a faites » ; la lecture et l’interprétatioa desdeux deraiersmols est incertaine ; la traduction pehlvie est corrompue. 26. « Connaissant par cœur l’Avesta ».

27. hitô-liizvào : la traduction pehlvie de ce mot est tombée : liita, qui se dit des chevaux attelés et dressés, est proprement « lié » (sscr. sita) : Tir And.Îz traduit exactement <U-j ijij. — Les formules qui ne ne sont pas de l’Avesta sont dites à voix étouffée ou en hdj.

28. Âpastdk rdst ; une des quinze qualités du Mobed ; cf. XVll, n. 2. 29. Les aètlirapaitis, les prêtres instructeurs. 30. liutbra tâo ishudô bavàn. « C’est-à-dire que nous déployons telle piété envers les dieux qu’ils font venir sur nous récompense et bonheur ; c’est-à-dire que nous avons une dette sur les dieux », cf. Xlll, 5 ; XXXIV, 15, note 45 ; XXXVI, 5, note 10. 31. « Fais ta demande avant de verser les libations (le zô/ir) ». L’offrande n’aura lieu en effet qu’au Ilâ LXVlll, 14, ou, comme dit la glose, « aux Ahiinvars qui précèdent le mot liusliiti ».

32. Selon la glose « la qualité de Maubad » [magûpatîh). 33. amavaitim ; c’est-à-dire qui rend puissant : « qui a beaucoup d’argent, on le respecte » [man khvdslak kabad ash shikûh azash).