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ItO ANNALES DU MUSEE GUIMET

se précipitent, où les bandes de démons fondent ensemble. C’est l ;i que les bandes de démons se précipitent pour tuer par cinquantaines et par centaines, par centaines et par milliers, par milliers et par myriades, par myriades et par multitudes sans nombre.

57 (140). Sur ces Dakbmas ces démons, ô Spitama Zarathushlra, se gorgent et se dégorgent’- ; comme vous, ô hommes, ici-bas, faites cuire vos aliments, et mangez la viande cuite, [ainsi font-ils]"’. Cette odeur que tu sens, ô homme, c’est, dirait-on, celle de leur ripaille’*. 58 (143). Car c’est là leur joie : et ainsi jusqu’à produire cette infection qui s’attache aux Dakhmas". C’est dans ces Dakhmas que se produisent les maladies, la gale, la fièvre chaude, le naêza, la fièvre froide, la mauvaise conslitulion( ?) et l’albinisme "^ C’est sur ces Dakhmas que se réunissent les plus meurtriers des hommes, après le coucher du soleil". 59 (148). Les hommes de petite intelligence qui ne cherchent point l’in- 72. {fanlienti upaca vaêpenti, jaldènd ci harà àménd (lire vâmênih. 73. Formes obscures : bujàresli semble un optatif pluriel de bu liàvay « cuire » (Farg. VIII, 73).

74. nàui(i Là, traduit v’inâk havn-él, ce qui signilie litléralemeat « vous voyez », réellement << vous sentez » : la glose porte : bôi hhavilûnêt » vous sentez » (litl. « vous voyez odeur » : en persan « je sens » se dit encore « je vois odeur », bôi binam et c’est de bin « voir » que vient bini « le nez »). nâulti est peut-être ’nàonhiti, de nâonli (voir nàsa), « nez ». — Le sens littéral serait, par conjecture : « cette odeur est que ceux-ci, homme (yô inashyàka), mangent, pense-t-on ». 75. Le pehlvi semble entendre : « jusqu’à ce que cette infection s’en aille », c’est-à-dire « jusqu’à ce qu’on rase à terre ces Daktimas ». 76. jjarenusli, gar (persan garrziz *garn), gale.

naêza, akvmishn{’ !) ; cf. Farg. XVI, 17, 40 ; Yt. XIII, 131. sârasli, sari astis hnîh (traduction étymologique ; glose : tap-i sart). aghôsiish, saritar nstishnih, glosé apâi^lk anâk’th. pourusliô.. varesô , traduit plr vars (dans le Farhang zend-pehlvi : pir inûî] « cheveux de vieillard ». Il ne peut s’agir des cheveux blancs de la vieillesse, qui n’ont rien de démoniaque, mais des cheveux blancs qui viennent où on ne les attend pas, de l’albinisme. L’horreur qu’inspirait l’albinisme paraît clairement dans la légende de Zdli zar, l’enfant né avec des cheveux blancs. Quand Sàm voit qu’il lui est né un fils « à tête de vieillard » j^ j^, il fait exposer sur l’.Vlborz cet enfant de Div (_yj *« :).

77. Les cimetières étant le refuge des voleurs et des assassins. Comparer les descriptions de cimetières dans la littérature indienne. Les Nasâ-sùlàrs eut seuls le droit d’entrer dans un Dakiiuia. Cf. Farg. ’lll, .|’1'i :ni)ICe A.